Point n'est besoin de rolex ou de kärcher, de gadgets électroniques, de repas au Fouquet's ou d'amis milliardaires, pour goûter le bonheur simple des jours qui passent...

Point n'est besoin de pipoles et de medias, de newsmagazines et de traders, de "happy few" ou de "think tanks" pour vivre dignement ...

Voyez où nous ont conduit la raison raisonnante, la technologie débridée et la science arrogante, la volonté de puissance et de conquête, l'avidité financière et l'obsession de la croissance...

Et c'est d'autre chose dont nous avons aujourd'hui grand besoin : de compassion pour la Terre, les plantes et les animaux, de frugalité et de simplicité de vie, de convivialité, d'innocence et de pureté du regard, d'amour du Réel plutôt que du virtuel, de silence et de beauté... Et surtout, surtout : de ce souci inquiet et attentif de l'autre, qui est attribut du féminin...

Tout cela nous pouvons l'entretenir en nous en cultivant un "état de poésie", une autre vision de la vie, que nous enseignent certains poètes et artistes, ainsi qu'en témoigne le contenu de ce blog



dimanche 27 mars 2011

Ainsi vivons-nous, à chaque pas prenant congé : Rainer Maria Rilke

Rainer Maria Rilke, poète né à Prague en 1875, séjourna quelque temps dans le chateau de Duino au bord de l'Adriatique, où il composa les "Elégies de Duino", sans doute son chef d'oeuvre.

Nous avions déjà mis en ligne un extrait de la 8ème élégie. En voici un autre, où Rilke compare le bonheur « de la petite créature », qui demeure toujours reliée à toutes choses, à l'incapacité de l'homme à relier vraiment, car toujours spectateur, et « à chaque pas prenant congé »...

Ce passage de la 8ème élégie, lu par Sophie Gueydon, est extrait de la traduction de Philippe Jacottet, parue aux Editions La Dogana en 2008.



télécharger le fichier mp3

Aucun commentaire: