Point n'est besoin de rolex ou de kärcher, de gadgets électroniques, de repas au Fouquet's ou d'amis milliardaires, pour goûter le bonheur simple des jours qui passent...

Point n'est besoin de pipoles et de medias, de newsmagazines et de traders, de "happy few" ou de "think tanks" pour vivre dignement ...

Voyez où nous ont conduit la raison raisonnante, la technologie débridée et la science arrogante, la volonté de puissance et de conquête, l'avidité financière et l'obsession de la croissance...

Et c'est d'autre chose dont nous avons aujourd'hui grand besoin : de compassion pour la Terre, les plantes et les animaux, de frugalité et de simplicité de vie, de convivialité, d'innocence et de pureté du regard, d'amour du Réel plutôt que du virtuel, de silence et de beauté... Et surtout, surtout : de ce souci inquiet et attentif de l'autre, qui est attribut du féminin...

Tout cela nous pouvons l'entretenir en nous en cultivant un "état de poésie", une autre vision de la vie, que nous enseignent certains poètes et artistes, ainsi qu'en témoigne le contenu de ce blog



lundi 1 novembre 2010

L'aube sans cesse à son lever : Paul Chaulot

Paul Chaulot, poète français né en 1916 et mort en 1969, fût qualifié à tort de poète populiste, parce qu'il parlait des choses quotidiennes et des objets usuels.

Pourtant nul ne fût plus mystique que lui, lui qui disait sentir "s'édifier en moi une église qu'aucun dieu n'eut habité"...

Il pensait que "faire acte de poésie c'est transmuer le réel". Et c'est bien de cela dont il s'agit dans cet extrait - dit par Jean Négroni ( disque "Poésie et chansons" des Editions Reflets, 1961 ) - de son recueil La porte la plus sûre : aller à la source des mots, là où se situe "l'aube sans cesse à son lever" et "le fleuve sans berges", là où il n'y a plus ni commencement ni fin, mais simplement "la profondeur d'un fruit qui tombe"...




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