En ces temps où règnent en maîtres les petits réacs des beaux quartiers, en ces temps de "tolérance zéro" où l'on voit bien trop de policiers dans les rues, et où l'on essaye de stigmatiser et de déloger des "gens du voyage" souvent installés là depuis des siècles, sans d'ailleurs savoir où les envoyer, il faut se souvenir...
Se souvenir par exemple de la France de Vichy qui a assigné à résidence Tsiganes, Manouches et Gitans, avant de les regrouper dans des camps d'internement sous contrôle policier. Rien à voir bien sûr avec la situation actuelle...
C'est que le nomadisme ça dérange les fonctionnaires, les policiers et les petits retraités qui craignent pour leurs poules. Que l'on soit libre d'aller et venir, d'arriver et de partir sans crier gare et sans laisser de traces, c'est vraiment insupportable pour des sédentaires agrippés à leurs biens, leurs terrains, leurs maisons...
C'est pourquoi, avec J.M.G. Le Clézio, il faut dépasser cette vulgarité de nantis et célébrer "la beauté des peuples nomades qui passent comme le vent et la pluie", comme dans cet extrait de "L'inconnu sur la terre" publié par Gallimard en 1978
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1 commentaire:
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