Point n'est besoin de rolex ou de kärcher, de gadgets électroniques, de repas au Fouquet's ou d'amis milliardaires, pour goûter le bonheur simple des jours qui passent...

Point n'est besoin de pipoles et de medias, de newsmagazines et de traders, de "happy few" ou de "think tanks" pour vivre dignement ...

Voyez où nous ont conduit la raison raisonnante, la technologie débridée et la science arrogante, la volonté de puissance et de conquête, l'avidité financière et l'obsession de la croissance...

Et c'est d'autre chose dont nous avons aujourd'hui grand besoin : de compassion pour la Terre, les plantes et les animaux, de frugalité et de simplicité de vie, de convivialité, d'innocence et de pureté du regard, d'amour du Réel plutôt que du virtuel, de silence et de beauté... Et surtout, surtout : de ce souci inquiet et attentif de l'autre, qui est attribut du féminin...

Tout cela nous pouvons l'entretenir en nous en cultivant un "état de poésie", une autre vision de la vie, que nous enseignent certains poètes et artistes, ainsi qu'en témoigne le contenu de ce blog



mercredi 17 août 2011

La multiple splendeur : Emile Verhaeren

Emile Verhaeren, poète belge né en 1855 et mort en 1916, a beaucoup célébré la beauté de la nature.

Dans cet extrait du poème "La Joie", il nous dit sa gratitude pour la vie, pour ses yeux "d'être restés si clairs", pour ses mains "de travailler dans le soleil", pour son corps, pour son torse, ses poumons...

Tout est ici célébration de la beauté et de la vie, de "ces matins de fête et de calme beauté".

Cet extrait, tiré du disque "Trésor de la poésie lyrique française" de l'Encyclopédie sonore dirigée par Georges Hacquard, est dit par Pierre Richard-Wilmm.



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