Point n'est besoin de rolex ou de kärcher, de gadgets électroniques, de repas au Fouquet's ou d'amis milliardaires, pour goûter le bonheur simple des jours qui passent...

Point n'est besoin de pipoles et de medias, de newsmagazines et de traders, de "happy few" ou de "think tanks" pour vivre dignement ...

Voyez où nous ont conduit la raison raisonnante, la technologie débridée et la science arrogante, la volonté de puissance et de conquête, l'avidité financière et l'obsession de la croissance...

Et c'est d'autre chose dont nous avons aujourd'hui grand besoin : de compassion pour la Terre, les plantes et les animaux, de frugalité et de simplicité de vie, de convivialité, d'innocence et de pureté du regard, d'amour du Réel plutôt que du virtuel, de silence et de beauté... Et surtout, surtout : de ce souci inquiet et attentif de l'autre, qui est attribut du féminin...

Tout cela nous pouvons l'entretenir en nous en cultivant un "état de poésie", une autre vision de la vie, que nous enseignent certains poètes et artistes, ainsi qu'en témoigne le contenu de ce blog



samedi 20 mars 2010

le bonheur de la gratuité : l'homme qui plantait des arbres de Giono

La terre n'appartient à personne : il est juste question d'en prendre soin, gratuitement, par amour, et de vivre en symbiose avec elle. Là est le vrai bonheur.

Car, comme l'a écrit Jean Giono, ce "voyageur immobile" qui aimait tant arpenter la campagne provençale : "la maîtrise de la terre et des forces de la terre, c'est un rêve bourgeois chez les tenants des sociétés nouvelles. Il faut libérer la terre et l'homme, pour que ce dernier puisse vivre sa vie de liberté sur la terre de liberté (...)Ce champ n'est à personne. je ne veux pas de ce champ; je veux vivre avec ce champ et que ce champ vive avec moi, qu'il jouisse sous le vent et le soleil et la pluie, et que nous soyons en accord. Voilà la grande libération païenne."

Voici un extrait de sa nouvelle "l'homme qui plantait des arbres", texte célèbre traduit en de nombreuses langues, où il est aussi question de don et de gratuité...( texte lu par Juliette sur le site http://victoria-aufildeslectures.blogspot.com ) :


3 commentaires:

Anonyme a dit…

Personne ne peut rien contre la vérité,
la vérité plus belle encore que les lys,
et cette admiration de l’âme pour les lys
comme un coup de canon tiré dans notre coeur.
Rien ne peut empêcher le coeur de rester pur:
le lys blanc dans la nuit maintient sa pureté,
la nuit ne touche pas à la beauté des lys,
le liseron aussi défend la vérité,
et le lys en mourant confirme sa beauté.
Le ciel ne reprend pas ce qu’il nous a donné,
le coeur ne quitte pas ce qu’il aime un instant,
la beauté qui jamais n’a pas pu quitter les roses,
puisque tu nous quittas sans nous abandonner.
Le coeur ne peut aimer qui si c’est pour toujours,
il n’y a que le coeur qui existe vraiment.

(Lydie Dattas) de la part d'olivier fourcade

anana a dit…

qui est lydie Dattas??Olivier .

jean-louis a dit…

merci olivier pour cette belle pensée découverte en ouvrant la page du blog