Point n'est besoin de rolex ou de kärcher, de gadgets électroniques, de repas au Fouquet's ou d'amis milliardaires, pour goûter le bonheur simple des jours qui passent...

Point n'est besoin de pipoles et de medias, de newsmagazines et de traders, de "happy few" ou de "think tanks" pour vivre dignement ...

Voyez où nous ont conduit la raison raisonnante, la technologie débridée et la science arrogante, la volonté de puissance et de conquête, l'avidité financière et l'obsession de la croissance...

Et c'est d'autre chose dont nous avons aujourd'hui grand besoin : de compassion pour la Terre, les plantes et les animaux, de frugalité et de simplicité de vie, de convivialité, d'innocence et de pureté du regard, d'amour du Réel plutôt que du virtuel, de silence et de beauté... Et surtout, surtout : de ce souci inquiet et attentif de l'autre, qui est attribut du féminin...

Tout cela nous pouvons l'entretenir en nous en cultivant un "état de poésie", une autre vision de la vie, que nous enseignent certains poètes et artistes, ainsi qu'en témoigne le contenu de ce blog



vendredi 12 mars 2010

Rester fidèle à la Terre : Ainsi parlait Zarathoustra...

"Ainsi parlait Zarathoustra", l'ouvrage magistral de Frédéric Nietzsche qui résume et synthétise sa pensée, porte un espoir, celui d'un nouvel avenir pour l'homme.
Cet espoir passe par la fidélité à la Terre, à la Vie, au corps, nécessaires pour ne pas s'égarer, pour se détacher des erreurs et ignorances du passé.
Il passe aussi par la métamorphose du regard, qui doit rejoindre le regard de l'enfant : "innocence et oubli, commencement nouveau, jeu, roue qui se meut elle-même, premier mobile, affirmation saine".
Il passe enfin par l'évacuation du superflu et surtout des superflus, qui semble d'une surprenante actualité :

Voyez donc ces superflus ! ils veulent les oeuvres des inventeurs et les trésors des sages : ils appellent leur vol civilisation - et tout leur devient maladie et revers !
Voyez donc ces superflus ! ils sont toujours malades, ils rendent leur bile et appellent cela des journaux. Ils se dévorent et ne peuvent même pas se digérer!
Voyez donc ces superflus ! ils acquièrent des richesses et en deviennent plus pauvres. Ils veulent la puissance et avant tout le levier de la puissance, beaucoup d'argent - ces impuissants !...


Voici un court extrait de ce texte, lu par Michael Lonsdale ( Editions Thélème, 10 rue de Pontoise, 75005 Paris ) :


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