Point n'est besoin de rolex ou de kärcher, de gadgets électroniques, de repas au Fouquet's ou d'amis milliardaires, pour goûter le bonheur simple des jours qui passent...

Point n'est besoin de pipoles et de medias, de newsmagazines et de traders, de "happy few" ou de "think tanks" pour vivre dignement ...

Voyez où nous ont conduit la raison raisonnante, la technologie débridée et la science arrogante, la volonté de puissance et de conquête, l'avidité financière et l'obsession de la croissance...

Et c'est d'autre chose dont nous avons aujourd'hui grand besoin : de compassion pour la Terre, les plantes et les animaux, de frugalité et de simplicité de vie, de convivialité, d'innocence et de pureté du regard, d'amour du Réel plutôt que du virtuel, de silence et de beauté... Et surtout, surtout : de ce souci inquiet et attentif de l'autre, qui est attribut du féminin...

Tout cela nous pouvons l'entretenir en nous en cultivant un "état de poésie", une autre vision de la vie, que nous enseignent certains poètes et artistes, ainsi qu'en témoigne le contenu de ce blog



jeudi 25 mars 2010

De l'horreur de tuer ils ont fait le grand art : A. de Lamartine

Alphonse de Lamartine avait horreur des bouchers, et a écrit de beaux textes sur la souffrance animale et la cruauté humaine...

Dans l'extrait ci-dessous de son recueil "La Chute d'un ange"( Septième vision : Or ces hommes, enfants ! ) il montre comment la cruauté et l'indifférence à la souffrance animale non seulement donnent aux hommes "leur sens brutal et leur regard farouche" mais également corrompent leur coeur, car "au forfait le forfait habitue"....





A l'époque où Lamartine écrivit ces textes il était député : on aimerait que nos députés actuels fassent preuve d'un tel sens moral et se préoccupent autant des animaux. Mais il est vrai que pour Lamartine le talent littéraire se devait d'être au service des idées politiques...

Extrait dit par Augustin Brunault sur le site www.litteratureaudio.com

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