Point n'est besoin de rolex ou de kärcher, de gadgets électroniques, de repas au Fouquet's ou d'amis milliardaires, pour goûter le bonheur simple des jours qui passent...

Point n'est besoin de pipoles et de medias, de newsmagazines et de traders, de "happy few" ou de "think tanks" pour vivre dignement ...

Voyez où nous ont conduit la raison raisonnante, la technologie débridée et la science arrogante, la volonté de puissance et de conquête, l'avidité financière et l'obsession de la croissance...

Et c'est d'autre chose dont nous avons aujourd'hui grand besoin : de compassion pour la Terre, les plantes et les animaux, de frugalité et de simplicité de vie, de convivialité, d'innocence et de pureté du regard, d'amour du Réel plutôt que du virtuel, de silence et de beauté... Et surtout, surtout : de ce souci inquiet et attentif de l'autre, qui est attribut du féminin...

Tout cela nous pouvons l'entretenir en nous en cultivant un "état de poésie", une autre vision de la vie, que nous enseignent certains poètes et artistes, ainsi qu'en témoigne le contenu de ce blog



dimanche 28 mars 2010

C'est quoi le féminin ? la comtesse Edmée nous l'apprend...

L'émission "Là bas si j'y suis" de Daniel Mermet sur France Inter a rediffusé le 26 mars 2010 un reportage d'Anne Riou datant de 1991, sur la comtesse Edmée et son amour des escargots.

Le ton des journalistes est plaisant, voire légèrement ironique, et l'on imagine facilement leurs légers sourires à l'évocation de cette comtesse de noble extraction promenant ses escargots dans la campagne environnante pour leur faire prendre l'air, ou ramassant délicatement un de leur congénères traversant la route pour qu'il ne se fasse pas écraser par une voiture...

On sent la journaliste perplexe : elle ne comprend pas - par exemple - comment la comtesse peut savoir que les escargots "sont fous de joie" lorsqu'ils se promènent dans la campagne...

Sans doute est-ce parce que la journaliste, outre qu'elle ne connaît pas grand chose aux escargots, ne ressent rien elle-même avec eux, et n'imagine donc même pas qu'il soit possible de communiquer avec eux et de ressentir soi-même ce qu'ils ressentent..

Ou bien est-ce parce que cette journaliste ne se soucie guère au fond des escargots et de ce qu'ils peuvent mourir atrocement en traversant une route.

Sans doute n'a t'elle pas bien réalisé que l'on a ici une une magnifique illustration de ce que c'est que "le féminin", la pure essence du féminin, qui est attention et soin portés aux plus faibles, aux plus minuscules, et empathie profonde avec le vivant.

La comtesse Edmée nous donne ici une grande leçon de la façon dont nous devrions tous nous comporter si nous avions une once de compassion...

Voici un court extrait de cet interview


3 commentaires:

anana a dit…

une evidence pour moi, enfin une femme qui vit vraiment,pour qui tout et vivant et sensible,elle est geniale,je l'aime!je me sens moins seule.

Anonyme a dit…

Belle illustration de l'écoféminisme?

jean-louis a dit…

Non cher anonyme, vous confondez féminisme et féminin, rien à voir...