Point n'est besoin de rolex ou de kärcher, de gadgets électroniques, de repas au Fouquet's ou d'amis milliardaires, pour goûter le bonheur simple des jours qui passent...

Point n'est besoin de pipoles et de medias, de newsmagazines et de traders, de "happy few" ou de "think tanks" pour vivre dignement ...

Voyez où nous ont conduit la raison raisonnante, la technologie débridée et la science arrogante, la volonté de puissance et de conquête, l'avidité financière et l'obsession de la croissance...

Et c'est d'autre chose dont nous avons aujourd'hui grand besoin : de compassion pour la Terre, les plantes et les animaux, de frugalité et de simplicité de vie, de convivialité, d'innocence et de pureté du regard, d'amour du Réel plutôt que du virtuel, de silence et de beauté... Et surtout, surtout : de ce souci inquiet et attentif de l'autre, qui est attribut du féminin...

Tout cela nous pouvons l'entretenir en nous en cultivant un "état de poésie", une autre vision de la vie, que nous enseignent certains poètes et artistes, ainsi qu'en témoigne le contenu de ce blog



vendredi 11 juin 2010

Qu'est-ce que c'est un homme : Satprem

Satprem, de son vrai nom Bernard Engiger, né à Paris en 1923 passa toutes les dernières années de sa vie en Inde, où il fut notamment le confident de Mirra Alfassa, dite "Mère", une grande figure spirituelle et la compagne du sage hindou Sri Aurobindo , à propos de laquelle il écrivit de nombreux livres.

Lui-même fût très marqué par un séjour de 1,5 ans au camp de Mathausen, où il frôla la mort jour après jour, et passa une bonne partie de sa vie à essayer de trouver un sens à l'évolution humaine.

Car c'est bien lorsque "tout est cassé", lorsque l'on est débarassé de "toute cette croute supeficielle" de la philosophie, de la religion, de la famille, de l'amour, que l'on peut arriver selon lui "à cet instant humain où on est ce qu'est l'homme réellement"

Et selon sa vision, dans la crise actuelle "on n'est pas dans une crise morale, on n'est pas dans une crise politique, financière, religieuse, on est dans une crise évolutive. On est en train de mourir à l'humanité pour naître à autre chose"

Voici un court extrait de son interview par le journaliste italien David Montemurri en 1981, où il développe ce thème :



Aucun commentaire: