Point n'est besoin de rolex ou de kärcher, de gadgets électroniques, de repas au Fouquet's ou d'amis milliardaires, pour goûter le bonheur simple des jours qui passent...

Point n'est besoin de pipoles et de medias, de newsmagazines et de traders, de "happy few" ou de "think tanks" pour vivre dignement ...

Voyez où nous ont conduit la raison raisonnante, la technologie débridée et la science arrogante, la volonté de puissance et de conquête, l'avidité financière et l'obsession de la croissance...

Et c'est d'autre chose dont nous avons aujourd'hui grand besoin : de compassion pour la Terre, les plantes et les animaux, de frugalité et de simplicité de vie, de convivialité, d'innocence et de pureté du regard, d'amour du Réel plutôt que du virtuel, de silence et de beauté... Et surtout, surtout : de ce souci inquiet et attentif de l'autre, qui est attribut du féminin...

Tout cela nous pouvons l'entretenir en nous en cultivant un "état de poésie", une autre vision de la vie, que nous enseignent certains poètes et artistes, ainsi qu'en témoigne le contenu de ce blog



jeudi 21 janvier 2010

Joie dans la pauvreté : "Du Sahara aux Cévennes" de Pierre Rabhi

"Du Sahara aux Cévennes", réédité en 1995 aux Editions Albin Michel, c'est la biographie de l'ami Pierre, depuis son enfance oasienne au Sud de l'Algérie jusqu'à son établissement comme paysan en terre ardéchoise. Une grande leçon de vie et de courage qui illustre bien que la joie et la plénitude de l'être sont incompatibles avec l'accumulation de biens matériels...

Comme il l'écrit lui-même : "Après avoir vécu durant presque vingt ans près de la Cévenne ardéchoise en rapport étroit et attentif avec des animaux, des végétaux, les saisons, les éléments, je me rends compte que toutes nos accumulations matérielles ne sont que du fatras incapable de nous donner l'enthousiasme de vivre et de créer, incapable de nous donner le goût de la permanence au sein de laquelle se trouve la joie et l'absence de toute peur de vivre et de mourir"...

Voici un court extrait de ce livre, où il est question de la pauvreté en tant que valeur de bien-être


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