Point n'est besoin de rolex ou de kärcher, de gadgets électroniques, de repas au Fouquet's ou d'amis milliardaires, pour goûter le bonheur simple des jours qui passent...

Point n'est besoin de pipoles et de medias, de newsmagazines et de traders, de "happy few" ou de "think tanks" pour vivre dignement ...

Voyez où nous ont conduit la raison raisonnante, la technologie débridée et la science arrogante, la volonté de puissance et de conquête, l'avidité financière et l'obsession de la croissance...

Et c'est d'autre chose dont nous avons aujourd'hui grand besoin : de compassion pour la Terre, les plantes et les animaux, de frugalité et de simplicité de vie, de convivialité, d'innocence et de pureté du regard, d'amour du Réel plutôt que du virtuel, de silence et de beauté... Et surtout, surtout : de ce souci inquiet et attentif de l'autre, qui est attribut du féminin...

Tout cela nous pouvons l'entretenir en nous en cultivant un "état de poésie", une autre vision de la vie, que nous enseignent certains poètes et artistes, ainsi qu'en témoigne le contenu de ce blog



jeudi 31 décembre 2009

Connaître le Réel : Les Causeries sur la botanique de J.-H. Fabre

Le célèbre botaniste Jean Henry Fabre a écrit au début du XXéme siècle - à une époque de croyance au progrès technique et de révérence portée aux sciences dures - un merveilleux livre, "La Plante - causeries sur la botanique", où il donne ses premières leçons de botanique à son fils ( voir par exemple l'édition de 1923 chez Delagrave, 15 rue Soufflot à Paris ).

Cet ouvrage non spécialisé, rédigé dans un style limpide et vivant, mais pourtant imprégné d'une compréhension profonde du monde végétal, est une illustration du fait que la connaissance et la compréhension de la Nature peuvent - et sans doute même nécessitent - de se passer du langage abstrait, sec et ennuyeux de la science spécialisée. Et qu'une langue simple rendant compte d'observations courantes fait mieux accéder à la Réalité qu'un charabia ésotérique, à condition bien sûr qu'elle soit le fait de personnes ayant elles-mêmes compris en profondeur cette Réalité...

Voici un extrait du 1er chapitre de ce livre, où le narrateur explique l'organisation fondamentale du végétal à partir d'une comparaison entre celui-çi et ces animaux particuliers qu'on appelle polypiers.


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