Point n'est besoin de rolex ou de kärcher, de gadgets électroniques, de repas au Fouquet's ou d'amis milliardaires, pour goûter le bonheur simple des jours qui passent...

Point n'est besoin de pipoles et de medias, de newsmagazines et de traders, de "happy few" ou de "think tanks" pour vivre dignement ...

Voyez où nous ont conduit la raison raisonnante, la technologie débridée et la science arrogante, la volonté de puissance et de conquête, l'avidité financière et l'obsession de la croissance...

Et c'est d'autre chose dont nous avons aujourd'hui grand besoin : de compassion pour la Terre, les plantes et les animaux, de frugalité et de simplicité de vie, de convivialité, d'innocence et de pureté du regard, d'amour du Réel plutôt que du virtuel, de silence et de beauté... Et surtout, surtout : de ce souci inquiet et attentif de l'autre, qui est attribut du féminin...

Tout cela nous pouvons l'entretenir en nous en cultivant un "état de poésie", une autre vision de la vie, que nous enseignent certains poètes et artistes, ainsi qu'en témoigne le contenu de ce blog



lundi 9 août 2010

la beauté des peuples nomades : J.M.G. Le Clézio

En ces temps où règnent en maîtres les petits réacs des beaux quartiers, en ces temps de "tolérance zéro" où l'on voit bien trop de policiers dans les rues, et où l'on essaye de stigmatiser et de déloger des "gens du voyage" souvent installés là depuis des siècles, sans d'ailleurs savoir où les envoyer, il faut se souvenir...

Se souvenir par exemple de la France de Vichy qui a assigné à résidence Tsiganes, Manouches et Gitans, avant de les regrouper dans des camps d'internement sous contrôle policier. Rien à voir bien sûr avec la situation actuelle...

C'est que le nomadisme ça dérange les fonctionnaires, les policiers et les petits retraités qui craignent pour leurs poules. Que l'on soit libre d'aller et venir, d'arriver et de partir sans crier gare et sans laisser de traces, c'est vraiment insupportable pour des sédentaires agrippés à leurs biens, leurs terrains, leurs maisons...

C'est pourquoi, avec J.M.G. Le Clézio, il faut dépasser cette vulgarité de nantis et célébrer "la beauté des peuples nomades qui passent comme le vent et la pluie", comme dans cet extrait de "L'inconnu sur la terre" publié par Gallimard en 1978

1 commentaire:

Anonyme a dit…

je te conseille alexandre romanes paroles perdues chez gallimard olivier f