Point n'est besoin de rolex ou de kärcher, de gadgets électroniques, de repas au Fouquet's ou d'amis milliardaires, pour goûter le bonheur simple des jours qui passent...

Point n'est besoin de pipoles et de medias, de newsmagazines et de traders, de "happy few" ou de "think tanks" pour vivre dignement ...

Voyez où nous ont conduit la raison raisonnante, la technologie débridée et la science arrogante, la volonté de puissance et de conquête, l'avidité financière et l'obsession de la croissance...

Et c'est d'autre chose dont nous avons aujourd'hui grand besoin : de compassion pour la Terre, les plantes et les animaux, de frugalité et de simplicité de vie, de convivialité, d'innocence et de pureté du regard, d'amour du Réel plutôt que du virtuel, de silence et de beauté... Et surtout, surtout : de ce souci inquiet et attentif de l'autre, qui est attribut du féminin...

Tout cela nous pouvons l'entretenir en nous en cultivant un "état de poésie", une autre vision de la vie, que nous enseignent certains poètes et artistes, ainsi qu'en témoigne le contenu de ce blog



samedi 17 juillet 2010

D'où vient la poésie ? Rilke, Les cahiers de Malte Laurid Briggs

La poésie a toujours attiré Laurent Terzieff. Il a mis en scène des poèmes de Rilke, Milosz, Brecht, Desnos, Holderlin...Il voyait dans la poésie une façon de "traquer l'inconnu". Ainsi écrivait-il dans un texte dit au Printemps des Poètes de décembre 2001 : "pour tenter de percer le mystère de son existence, l'homme, dans l'éveil de sa conscience, invente, peut être avant toute chose, la poésie"...

Dans cet extrait des Cahiers de Malte Laurid Briggs, que Laurent Terzieff a lu peu avant sa mort, au Printemps des Poètes de février 2010, Rilke nous montre comment la poésie prend sa source dans l'expérience de la vie et de la nature : avant de commencer le premier mot d'un premier vers "il faut avoir vu beaucoup de villes, d'hommes et de choses. Il faut connaître les animaux. Il faut sentir comment volent les oiseaux, et savoir quels mouvements font les petites fleurs en s'ouvrant le matin..."

3 commentaires:

Anonyme a dit…

j'adore, sa voix me manque, chaque année j'allais voir sa nouvelle création,mais ce n'est qu'entr'acte je pense.... olivier F

Anonyme a dit…

"mais ce n'est qu'entr'acte je pense"

puissiez-vous dire vrai.
Il me manque tellement..
I

Anonyme a dit…

je me souviens l'an dernier dans epictéte, deja brisé, consumé mais tellement présent olivier