Nous avons déja mis en ligne un texte d'Yves Bonnefoy à propos de l'amour de la terre, et de la tristesse à en voir disparaître peu à peu la beauté. Mais au delà de cette tristesse il y a aussi l'espoir : "la vie s'achève, la vie demeure" écrit-il dans son recueil de poèmes "Les planches courbes" ( publié au Mercure de France en 2001 ).
L'espoir "que ce monde demeure, malgré la mort". Et cet espoir est personnifié par l'enfant. Il s'agit, au-delà des mots, d'un retour à l'enfance, à l'innocence, aux sensations :
Et demain, à l'éveil,
Peut-être que nos vies seront plus confiantes
Où des voix et des ombres s'attarderont,
Mais détournées, calmes, inattentives,
Sans guerre, sans reproche, cependant
Que l'enfant près de nous, sur le chemin,
Secouera en riant sa tête immense,
Nous regardant avec la gaucherie
De l'esprit qui reprend à son origine
Sa tâche de lumière dans l'énigme
Voici un court extrait ce ce recueil, lu par le poète lui-même, lors d'un enregistrement à Tours le 5 mars 2002:
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