Né en 1860, médecin et écrivain, Tchekhov s'intéressait aux arbres, à la protection de la nature, adorait aller à la campagne où il cultivait un potager avec sa soeur.
A propos des arbres, il ne comprenait pas l'acharnement des hommes à les abattre inutilement. Cela transparait notamment dans sa pièce "Le Sauvage", qui préfigure "Oncle Vania", où ce thème est d'ailleurs repris dans les propos d'Astrov, le médecin.
Mais, comme le fait remarque l'auteure du blog "l'or des livres", il ne faut pas s'y tromper : "dépassant une préoccupation écologiste surprenante de modernité, le thème de la forêt n'est qu'une métaphore de l'humanité. Le Sauvage lutte contre la tendance auto-destructrice de l'homme qui abat les arbres nécessaires à sa survie future. Il aime les forêts et utilise «sa force créatrice» pour les sauver de la hache et planter des bois de ses propres mains. Et il puise la foi pour entreprendre ce travail gigantesque, semblant voué à l'échec, dans cette «petite lumière» aperçue au loin : l'amour, la récompense «de celui qui travaille, qui lutte, qui souffre».
Voici un extrait d'Oncle Vania où ce thème est abordé ( lecture proposée par Guillaume Gallienne dans l'émission de France Inter "Ca peut pas faire de mal"du 20 février 2010 )
dimanche 21 février 2010
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